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conseil municipal - Page 82

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 14-18 A VANVES : AOÛT 1914 ET LA DECLARATION DE GUERRE PERTURBENT LA RENTREE SCOLAIRE

    La veille de ce 1er Août 1914, le 31 Juillet, le Conseil Municipal s’était réunit et avait voté à l’unanimité le vœu suivant : « Considérant que dans les circonstances présentes, tous les français doivent se serrer autour du drapeau et de ceux qui le portent. Adresse au gouvernement de la République et à l’armée nationale, l’expression de son ardente confiance patriotique et un salut affectueux à ceux de ses membres mobilisables qui vont aller combattre pour la défense sacrée de la patrie ». Le Conseil Municipal s’était réunit une seconde fois, le  14 Août 1914, 11 jours après la déclaration de guerre de l’Allemagne contre la France, et 2 jours avec la déclaration de guerre de la France et du Royaume Uni contre l’Autriche, alors que les effets de la mobilisation se faisait sentir dans la population. Aristide Duru  qui a été un maire à l’attitude remarquable pendant ses 4 années terribles, indiquait à ses collègues que la Mairie faisait face à ses obligations de mobilisation,  pour rassurer ceux qui partaient sur le sort de leur famille. 800 dossiers avaient été instruits par la Préfecture de la Seine pour permettre à des familles de recevoir l’allocation de l’Etat. Il avait ouvert une ligne de crédit pour distribuer des secours aux familles des mobilisés.  Il avait réorganisé les services municipaux pour qu’ils fonctionnent de façon aussi régulière qu’en temps de paix. Une commission du ravitaillement de la population avait été constituée afin qu’elle ne manque pas de vivres. Il avait lancé un appel aux économies d’eau, de gaz et d’électricité en prévoyant des coupures de l’éclairage public le soir à partir de 22H, et pour  ménager le stock de charbon disponible dans la ville, ce qui deviendra un problème de plus en plus crucial au fur et à mesure que l’état de guerre se prolongera.  Enfin, il avait décidé de faire revenir les enfants, envoyés en Colonie de vacances. 

    La Rentrée scolaire a été évidemment perturbé, beaucoup d’enseignants ayant été mobilisés :Lors de la déclaration  de guerre, la mobilisation générale a empêché toute rentrée en privant le lycée Michelet de la majorité de son personnel. Les lycéens ont été  accueillis à Buffon. Le lycée a accueillit alors des réservistes, puis le 19éme Régiment du Train des Equipages qui verra paître 400 à 600 chevaux dans le parc du lycée, et le parking de 200 à 300 voitures réquisitionnées. Le 16 août, une centaine de pompiers qui devaient demeurer au lycée tout le temps de la guerre en prévision de possibles incendies  s’y installe et aide la police à patrouiller, mais ils seront vite obligés de rejoindre Paris. Ils sont remplacés par 1000 fusillers marins qui ont campé une dizaine de jours à partir du 29 Août avant de partir pour l’Yser. 3 des sœurs de l’infirmerie seront rappelées par leur Supérieure pour servir dans les ambulances. Enfin, en Septembre, le lycée fut réquisitionné par le service de santé des armées, le corps médical et 25 infirmiers s’installant dans le petit collège et l’infirmerie, les blessés étant installés dans les classes. Il n’était plus question de Rentrée Scolaire, ni de retour des élèves durant toute cette année scolaire, même si le proviseur, le censeur, l’économe restèrent sur place  

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    COUPE DU MONDE : Les effets des matchs de l’équipe de France sont très visible dans les rues et places qui se dépeuplent, surtout lorsqu’ils ont lieu à 18H. Au fur et à mesure du temps, la circulation et le flux des véhicules se rarifient, les vanvéens rentrant rapidement du boulot lorsqu’ils n’ont pas pu se rendre libre plus tôt. Même les médecins généralement surbookés le soir, n’ont pas eu beaucoup de rendez-vous ou n’ont vu que des femmes comme en témoignait l’un d’entre eux après le match contre le Nigéria. Au Parc municipal des Sports André Roche, aucun cours de tennis n’était occupé, et la piste d’athlétisme restait vide de tout coureur Par contre, les cafés de Vanves, étaient pleins à craquer, la plupart ayant installé un grand écran ou plusieurs, comme hier soir contre l’Allemagne. Les vanvéens étaient là, mais pas les résultats. "Onv a pouvoir maintenant passer au tour de France" 

    ENTRISME : Sandrine Bourg et Delphine Roy, conseillères municipales UMP devraient avoir une explication assez musclée avec les responsables locaux du parti gaullistes aujourd’hui. Elles ont organisées une soirée football UMP au café Le Paris avec leurs jeunes collègues UMP pour suivre le match France-Allemagne où ont débarqués, comme par hasard, des jeunes UDI accompagnés de Bernard Gauducheau, Pascal Vertanassian et Jeremy Coste…. qui lorgnent depuis les élections municipales sur des jeunes UMP afin de les ramener vers leur camp. Et ce n’est pas la première initiative qui créé des tensions entre UMP et UDI au sein de l’équipe municipale   

    BAROMETRE : Pour les observateurs attentifs, le  Conseil Municipal de Vanves est un véritable barométre. Il permet de savoir qui est en hausse ou en baisse dans ses relations avec le maitre. Il suffit de voir qui a été désigné  pour présenter  une délibération, même lorsqu’elle sort de son champ de compétence, notamment parmi les maitres adjoints. Pour l’instant Alain Toubiana, après ses prises de position sur le double sens de la rue Jacques Jezequel et son insistance pour l’installation d’un grand écran pour la finale de la Coupe du Monde, n’est pas en odeur de sainteté. Ainsi que Claire Vignaud qui n’a pas dit un mot au dernier conseil municipal.

    TRAVAUX : L’association « Tous Ensemble » vient d’envoyer un courrier aux riverains de son futur centre cultuel et culturel musulman pour leur annoncer que les travaux de démolition du bâtiment situé rue de l’Avenir auront lieu en Juillet 2014. Il s’agit d’un pavillon sur un terrain de 135 m2 qui doit donc être démoli, et que l’association s’est rendu propriétaire durant l’automne 2013, pour construire un centre cultuel et culturel. Ce projet a fait l’objet d’une réunion publique le 3 Octobre 2013, durant laquelle, en dehors des opposants farouches à une telle réalisation, beaucoup de riverains s’étaient inquiétés d’une forte fréquentation dans une si petite rue, surtout au moment des grandes fêtes de la religion musulmane, et mis en  avant des problèmes de nuisances et de sécurités car un quartier pavillonnaire ne se prête pas  l’installation d’un tel équipement.

    OPEN DATA : Vanves est un vivier de compétences en matière de numérique, même si sa voisine, Issy les Moulineaux, est en avance. Quelques vanvéens pensent que Vanves pourrait en tirer partie en mettant en valeur ses atouts numériques. L’un d’entre eux a déjà permis à Vanves, voilà prés de deux ans, d’expérimenter un prototype de démocratie participative, avec une consultation sur Internet sur le théme du  bruit dans la ville, mais sans suite. Pourtant les idées ne manquent pas pour lancer de nouvelles initiatives, comme par exemple « travailler sur les données ouvertes – Open Data – sur la ville comme l’ont déjà fait le Conseil général des Hauts de Seine et la Région Ile de France, et même sur l’urbanisme collaboratif ». Mais voilà, malgré quelques contacts, la mairie de donne pas suite pour l’instant.       

    ECHAFFAUDAGE : Alors que le chantier de l’école Marceau devrait commencer dés la fin de l’année scolaire, la semaine prochaine, l’échaffaudage qui a fait tant de bruit (dans tous les sens du terme) a été enlevé voilà quinze jours. A ne plus y rien comprendre, où inutilisé durant 4 mois, il est a été démonté alors que le chantier va démarrer. A croire que les services de la ville n’aient pas d’autres moyens de stocker le matériel.

    CINQUANTENAIRE  : L’un des maires de Vanves a fait partie des pionniers du département des Hauts de Seine qui célébre ce week-end ses 50 ans. André Roche a été élu conseiller général de Vanves en 1967 lorsque la première élection cantonale s’est déroulé après la création des 8 Départements franciliens en 1964 et des 40 cantons altoséquanais. Il a même été vice président chargé des sports du temps où le conseil général était présidé par Jacques Baumel, député maire de Rueil Malmaison entre 1970 et 1973 puis 1976 et 1982. Ce qui l’a sûrement aidé pour obtenir des financements pour la piscine municipale qui a été inauguré en 1971 par Jacques Baumel. Elle porte le nom de Roger Aveneau qui lui a succédé au Conseil Général en 1981 lorsqu’il est décédé.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : UN AVIS POSITIF SUR LE TRACE SUR FONDS D’INQUIETUDES SUR SON FINANCEMENT

    Le Conseil municipal de Vanves a eu l’occasion de donner son avis, le 25 Juin dernier,  sur la compatibilité du PLU (plan Local d’Urbanisme) rendu nécessaire pour la réalisation du réseau de transport public du Grand Paris Express (GPE). Il intervenait à un moment où quelques inquiétudes  sont apparues sur le financement de ce projet qui ont été démenties : « Elles ne concernent pas le tracé, et les conditions financières sont confirmées. Mais les problèmes pourraient se poser au niveau de la réalisation technique » n’a pas caché Jean Yves Le Bouillonnec qui préside le Comité Stratégique de la SGP avec comme chargé de Mission, Jeremy Coste, maire adjoint de Vanves, auquel a rendu hommage, lors d’une de ses assemblées, l’un de ses éminents membres, Jean Pierre Fourcade qui anime le groupe de travail sur l’environnement des gares.  

    Le Préfet des Hauts de Seine a eu l’occasion de faire le point sur ce projet  lors de son audition par le Conseil Général Vendredi dernier : « Avec la création de 4 lignes du GPE, les 3 premières lignes étant placées sous la maîtrise de la SGP, le département est concerné par la lignes 15 Sud, 15 Ouest et 18 (qui reliera l’aéroport d’Orly à Nanterre via Versailles Chantier) et Orange dont la mise en service est prévue au-delà de 2030. Nous sommes associés avec les élus et la SGP pour définir les projets de gares sur l’ensemble des territoires qui sont également un enjeu d’aménagement et d‘enrichissement de la capacité de ces territoires à vivre avec l’ensemble de leurs contraintes et de leurs ambitions. Ce sont plus de 25 Milliards d’euros de dépenses sur l’ensemble du programme, 22 milliards pour les lignes 15 et 18. Il est assuré par des recettes fiscales qui sont affectés, une dotation de l’Etat de 1 milliard d’euros, des contributions des collectivités locales (225 M€) dans le cadre d’un protocole signé en Janvier 2011, le solde étant couvert  par l’emprunt qui sera lui-même, couvert par les recettes  d’exploitation de ces lignes » a t-il indiqué en insistant sur « ce projet majeur qui ne peut se faire sans concertation extrêmement forte et la SGP a tenu, et on l’apprécie, à faire sorte d’aller bien au-delà des concertations prévues par les textes, en engageant des concertations en amont avec l’ensemble des collectivités partenaires concernées par ce projet, à la fois sur le tracé et sur l’implantation des gares. La protection des nuisances est un enjeu qui est intégré dans ce projet, la SGP a établit un cahier des charges extrêmement stricte en direction de ses maîtres d’oeuvres. On essaiera également dans le schéma directeur d’évacuation des déblais et des déchets, d’utiliser au maximum les voies d’eau (Voie fluviale et ferrée) pour limiter au maximum la circulation des poids lourds ». Enfin, il a insisté sur l’enjeu pour l’emploi : « Ce projet produira 15 à 20 000 emploi directs en phase chantier avec des clauses d’insertion dans les marchés publics, et à terme, par le surcroît de richesse qu’importera ce projet, c’est la cible, d’obtenir la création de 115 000 emplois supplémentaires sur l’ensemble de la Région, qui sera la conséquence de la mise en oeuvre de ce grand projet ».

    Vanves est concerné par le tracé de la ligne 15 Sud, Pont de Sévres  où le premier tunnelier devrait être installé dés la fin de l’année et Noisy Champs, soit 35 km de long, 16 gares  dont celle du « Fort d’Issy-vanves-Clamart ». La ville est très peu concernée par le tracé de l’infrastructure du tunnel, sauf sur une quarantaine de mètres environ au bout du petit triangle formé par le Clos Montholon, et par les emprises souterraines de la gare. Ce qui n’a pas empêché l’Etat d’engager une procédure de mise en compatibilité des documents d’urbanisme dans l’ensemble des communes traversées, ne permettant pas la réalisation de ce premier tronçon. Les évolutions proposées concernent deux documents : le rapport de présentation dans lequel est ajouté dans le chapitre consacré aux transports collectifs, une description des principales caractéristiques du futur réseau GPE, et le réglement avec des modifications dans deux articles de la zone UD (2 et 12). Dans le premier (Art 2) qui  a vocation à préciser les occupations et utilisations du sol admises, il est proposé d’autoriser également les installations classées liées aux constructions et installations nécessaires à GPE. Dans le second (Art 12) qui concerne les normes de stationnement (une place pour 200 m2 de surface de plancher), la modification prévoit que « pour les constructions et installations nécessaires au réseau de transport public du Grand Paris, les capacités de stationnement seront appréciés en fonction des besoins estimés ». Ce qui a suscité une question de Lucile Schmid (EELV) : « Qu’est-ce que signifie « en fonction des besoins ? ». Pascal Vertanassian, maire adjoint UDI,  l’a rassuré en répondant que « la pointe du Clos Montholon est tout à fait inadapté à l’implantation de parking ».